Si, au lieu de cultiver le pire du l’humain : nous cultivions son meilleur !
Nous sommes en 2014, une deuxième décennie bien entamée, et tellement révélatrice de nos difficultés. Celles environnementales qui semblaient intéresser mais intéressent de moins en moins car soi-disant pénalisant trop l’économie, et que dire de nos difficultés sociétales, à vrai dire simplement « démocratiques » !
En ce début XXI è siècle et de III è millénaire, qui peut sérieusement penser que nous puissions continuer de construire notre réalité sur les pensées libérales libertaires, forcément liberticides, des 17 è, 18 è et 19 è siècles ? Comme l’économisme, l’utilitariste, le libéralisme économique et son corollaire le capitalisme financier, ou encore le positivisme scientiste; que des » paroxysmes » qui participent de plus en plus de la réification de l’être humain, et font fi du « Principe d’Humanité ». Un positivisme, le « comment sans le pourquoi », si critiqué et abandonné en son temps, mais auquel, véritable modernité régressive, nous sommes revenus depuis une quarantaine d’années au moins: non pas les trente mais les quarante piteuses… voire bien plus !
Qui peut croire que cette société moderne, instruite à l'école de la République, émancipée par ses luttes politiques ; qui peut croire que cette société pourra longtemps continuer d’accepter une explication du système aussi inconséquente, aussi cupide, prévaricatrice, aussi manipulatrice ?